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Photo du rédacteurMarie-Laure

Le Degré Humain ... ça sonne bien, c’est quoi ?

Tadaaaa, oser se [re]lancer !!!

 

Après quelques mois de gestation, je suis très heureuse, de vous annoncer l’arrivée de mon dernier né : Le Degré Humain !


Bien-sûr, je vous expliquerai pourquoi ce nom, je vous détaillerai la méthode et les outils.


Je vous parlerai des premières expériences, des bénéfices, des synergies et profils des consultants associés.

Donc, oui, avec ce blog, vous allez rentrer dans le cœur du réacteur !


Mais aujourd’hui, j’avais envie de vous partager la genèse de ce nouveau projet.

Évoquer les étapes de vie, les processus traversés, les enthousiasmes et les désillusions, bref, des tranches d’un parcours qui expliquent la création du Degré Humain



Cinquante Huit Ans !

C'est toujours le bon moment de se réinventer que ce soit à 15, 36 ou 58 ans !

Ce qui compte c'est notre désir de nous poser et de repérer ce qui, dans sa vie, suscite de l'enthousiasme.

Vous l'avez sûrement constaté aussi : lorsqu'on est passionné, on innove, on cultive l’excellence, bref, on est heureux !

Alors comment ressentir [pour soi-même] et susciter [en tant qu’entreprise] cet engagement plein, à la fois joyeux et concentré ?

Tout simplement en suivant le précepte de Socrate « Connais-toi toi-même » toujours d’actualité 2500 après.


Me connaître, c’est identifier ce qui est constant et commun dans mon parcours, ce qui me fait jubiler, là où j’ai développé une expertise singulière.

Au travers de mes engagements familiaux, associatifs et professionnels, j’ai repéré ce fil rouge extrêmement dense et riche qui va de la Jeunesse aux Management.


Je suis sensible à ces Jeunes aux multiples paradoxes, à la fois fougueux et concentrés, à la fois altruistes et auto-centrés.

Grâce à mes 4 enfants, 34 à 26 ans, grâce à leurs amis, grâce à mon engagement de 10 ans en tant que responsable d’aumônerie forte de 50 jeunes, j’ai noué des liens forts et nourrissants. J’ai beaucoup appris d’eux, avec eux, j’ai admiré leur vitalité et en même temps je connais leurs fragilités, leurs besoins, leurs SOS dans ce monde en mutation.


Et je suis passionnée par le Management. Ce talent à conduire des individus à la réalisation d’un objectif commun, cette capacité à activer les potentiels de chacun pour le succès du projet, ce grand art de créer une force de cohésion afin d’assembler ce qui est dissocié.


Grâce à mon métier de Formatrice Consultante, mes engagements à la Jeune Chambre Économique Française, dans le syndicalisme patronal, en tant que Présidente d’Énergie PME, ou en tant qu’Élue à la CCI Aix-Marseille, j’ai rencontré des Femmes et des Hommes motivé.es par cette responsabilité, créatif.ve.s et altruistes.

J’ai aussi accompagné des êtres engourdis devant la complexité de leurs missions, fatigués par le sentiment d’injustice ou le manque de reconnaissance, usés de ne pas pouvoir partager sereinement leurs passions et leurs missions.

Alors, est né Lab to Be …



Lab to Be

Un Laboratoire dédié au co-apprentissage Jeunes et Managers, un espace innovant pour créer de l'intelligence intergénérationnelle.


Des années en apnée, de l’idée folle jusqu’au pilotage d’un Lab à Marseille, Toulon puis Arles. Les partenariats, le lancement, l’innovation pédagogique, l’équipe, les projets, les rencontres avec les Managers, les Jeunes …

Les jeunes, leurs parcours improbables, leur générosité, leurs souffrances, leurs déclics ou pas !

Et les Managers, leurs enjeux, leurs difficultés, leur ouverture d’esprit … ou pas !

Et oui, la mission a été belle et bien menée., le bilan du Consortium en atteste.


Récemment, je croise Rafik, il est heureux, il a passé un CAP et le 30 Août il a signé son contrat, il cherche un appartement à côté de son boulot … Il le dit et le redit : « Sans le Lab, je n’en serai pas là … »

Ou encore Juliette, Chef d’entreprise qui témoigne à l’issue d’un ‘Lab Between’ (atelier d’intelligence collective) sur cette rencontre et ce nouveau regard porté sur de futurs jeunes collaborateurs.

Alors, oui, de ce point de vue, Lab to Be a atteint ses objectifs !


Certes, mais il y avait aussi … tout le reste ! De la trésorerie en passant par le développement commercial ou la R&D jusqu’au Management.

Comme tout Dirigeant, je n’ai rien lâché, j’ai avancé, avancé, jusqu’à ce que l’évidence et le pragmatisme en décide autrement et c’est le cœur serré, que le Bureau de l’association a choisi une mise en liquidation judiciaire.

En tant que fondatrice et pilote de Lab to Be, cette période a été un véritable raz de marée et aujourd’hui, je peux l’affirmer, cette expérience a été décapante, certes, mais également apprenante et puissante  !!!


Digestion, maturation, éclosion : le cycle de la vie

C’est ce qui s’est passé au cours de ces 12 derniers mois, un cycle de vie actif et régénérateur !


Victor Frankl – fondateur de la Logothérapie – nous sollicitait ainsi :

« Au lieu de vous demander : « pourquoi je vis ça ? », interrogez-vous plutôt ainsi : « quelle est la question que la vie me pose ? »

Au cours de cette année de transition, j’ai arpenté cette formulation de long en large afin de d’en saisir « la substantifique moelle ».


Avec cette lancinante musique du Sens [mais quel Sens tout cela peut bien avoir ??], qui résonnait tant. Remarquez, c'est bien le minimum pour une Logothérapeute !


Alors oui, que faire de toute cette expérience capitalisée ?

 

J’ai donc repris tous ces fils qui ont tissé mon parcours,

Je me suis installée dans un lieu où la nature, la gentillesse des personnes, le rythme paisible des journées m'ont permis de faire émerger l’idée, puis le concept, enfin la méthode du Degré Humain.

 


Et maintenant ?

Maintenant LE Degré Humain


Le postulat de départ est simple !

Comme moi, tous les Dirigeant.e.s ou Managers que je connais, tous nous faisons le mieux pour notre entreprise, notre service, notre structure.

  • Si nous faisons ce choix, c’est que ça nous semble plus efficace, pertinent, rentable. Évidemment oui ... mais les faits ne nous donnent pas toujours raison !

  • Parfois, nous adoptons une posture, qui 'en théorie', est décrite comme la bonne façon de manager ... sauf que 'en réalité' ça démotive plus qu'autre chose !

  • Ou encore, nous prenons une décision jugée indispensable mais qui s'avère finalement désastreuses pour l'organisation ...on n’avait pas pris la mesure des impacts collatéraux.

 

Et voilà que nous sommes confrontés à ces 5 caractéristiques : 

  1. D’abord, difficile de repérer où ça dysfonctionne car ce n’est pas forcément apparent !

    On ne comprend pas ce que les équipes ne comprennent pas, ça nous semble tellement évident !

    Comme dans une maison, que ce soit une fuite d'eau dans le placo ou la perte de chaleur par la fenêtre, ça ne se voit pas … alors que les répercussions peuvent être colossales !


  2. Ensuite, notre cerveau trie des milliers d’informations par minutes et si nous n’avons pas « paramétré » une vigilance à tel ou tel aspect, il le mettra de côté, notre algorithme interne ne l’a pas intégré comme important.

    A ce sujet, je vous conseille les 6 épisodes du Monde « l’intox du cortex »  pour saisir cette incroyable mécanique.

    Alors, sur quoi on s'appuie pour décider efficacement ?


  3. Ou encore, oui, oui, on a bien repéré les signaux, même faibles ! Mais, il y a ce fameux ‘PFH’ [Putain de Facteur Humain], pour l'astrophysicien Hubert Reeves : "C'est ce qui fait que l'on ne passe pas de ce qu'on sait à ce que cela implique" !

    Une sorte d'aveuglement qui aurait besoin de données objectivées pour passer à l'action.


  4. Sans oublier notre ADN bien particulier : on ose prendre des risques, se challenger pour relever les défis, on est créatif pour trouver des solutions… Alors, prescrire à cette personnalité affirmée quoi faire pour endiguer le turn-over ou performer ce n'est pas du tout efficace !


  5. Et puis parfois, le Dirigeant se défie d’une proposition d’intervention : comment s'assurer que l’action est pertinente quand le prestataire a un intérêt à la préconisation formulée ? En fait, il faudrait être sûr que le consultant ne soit pas juge et partie !

Toutes ces caractéristiques sont identifiées et prises en compte dans la méthode du Degré Humain en 2 phases
  1. Il s'agira d’abord de mesurer l’entropie de votre structure [En thermodynamique, c’est une mesure du degré de désorganisation, caractérisée par une déperdition d’énergie] grâce à un ‘diagnostic thermique’ qui ausculte 5 variables à fort effet de levier. Vous aurez ainsi une cartographie de votre structure pour repérer où l'énergie se disperse et en mesurer l’impact sur les équipes

  2. Ensuite, à vous d'arbitrer !

    Dans cette phase, nous serons à vos côtés en véritable AMO [Assistance à Maîtrise d'ouvrage], nous interviendrons en tant que conseil, aide à la décision et accompagnement, pour conduire votre projet de réduction de l'entropie, qu'il soit piloté en interne avec vos équipes ou avec des experts en externe.

Ainsi, le Degré Humain, est une combinaison de mes expériences personnelles et professionnelles et une réponse à vos besoins de Dirigeant.e : permettre à votre structure et à vos équipes de prospérer efficacement et sereinement !

 

 

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3 Comments

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Guest
Sep 04
Rated 4 out of 5 stars.

Marie-Laure, tu décris parfaitement, génialement, ce que tu as vécu et tous les évènements qui t'ont amenés à cette nouvelle technique d'approche manageriale ! Mais je suis curieux d'en entendre/apprendre plus et de pouvoir en parler autour de moi...

Bien à toi

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Marie-Laure
Marie-Laure
Sep 05
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Ahahah, ça c'est l'art de la synthèse 😉

Mais le concept d'entropie enrichit vraiment la notion de 'foutoir'.

En thermodynamique, l'entropie est une mesure du désordre, c'est à dire le degré de désorganisation ou de dispersion de l'énergie (sous toutes ses formes (thermiques, chimiques, électriques) à l'intérieur d'un système.

Adapté à nos entreprises, c'est poser le postulat que l'énergie ce sont les Femmes et les Hommes qui la constituent. Ainsi, cette énergie est bien présente, certes, mais n'est pas disponible, ou correctement sollicitée pour " faire entreprise ensemble" 😉

L'enjeu est donc bien de mesurer l'entropie, à quel endroit et à quelle intensité l'énergie est dispersée, pour ensuite mettre en œuvre des actions pour la réduire.

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